Le Christ, dans son essence, représente un archétype de lumière, d’amour et de création. Symboliquement, il incarne le déterminisme créatif positif absolu, un élan originel qui, loin de restreindre, invite à une expansion harmonieuse. Le philosophe Carl Gustav Jung, dans ses travaux sur l’inconscient collectif, décrit le Christ comme un « symbole du Soi », un modèle d’intégration et d’équilibre entre forces opposées.
L’acte créatif du Christ ne repose pas sur un contrôle mécanique, mais sur une dynamique d’expansion infinie. Ce principe trouve un écho dans les mandalas spirituels, où chaque cercle, tel un univers en mouvement, illustre une quête d’harmonie. La phrase évangélique « Je suis la lumière du monde » souligne cette capacité à illuminer les potentialités latentes de chaque être, en lui offrant un chemin vers une création positive et transcendante.
Historiquement, la venue du Christ au sein de l’humanité marque une rupture et un renouveau. Jésus, par ses paroles et ses actes, introduit une force d’innovation spirituelle, en contraste avec les structures figées de son époque. Pierre Teilhard de Chardin, prêtre et paléontologue, interprète le Christ comme le point Oméga, vers lequel converge l’évolution humaine et cosmique. Dans cette perspective, le déterminisme créatif ne s’impose pas par contrainte, mais catalyse un mouvement vers une union collective.
Les premières communautés chrétiennes, en adoptant un mode de vie centré sur le partage et l’amour fraternel, traduisent cet élan créatif. Leurs actes symbolisent un renouvellement non seulement spirituel, mais également social et culturel, témoignant de l’impact transformateur du message christique.
Dans le principe alchimique, le Christ se manifeste comme le Logos, la parole divine créatrice capable de transmuter l’ombre en lumière.
Le déterminisme créatif du Christ, dans ce contexte, agit comme une flamme intérieure, animant l'éveil de conscience.
Sur le plan philosophique, le déterminisme créatif positif absolu se conçoit comme une orientation vers le Bien. Spinoza, dans son Éthique, identifie Dieu comme la substance infinie, où chaque chose découle d’une nécessité interne et non d’une coercition extérieure. Cette vision rejoint celle du Christ, qui ouvre une voie de création consciente, en alignement avec la nature divine.
Le philosophe Kant, dans La Critique de la raison pratique, insiste sur la moralité comme expression de la liberté. Cette liberté, lorsqu’éclairée par le Christ, prend une dimension créative, où chaque acte renforce le positif et élève la conscience collective. Ainsi, la notion de déterminisme créatif absolu ne limite pas, mais libère en orientant l’être humain vers une créativité alignée sur des principes supérieurs.
Le Christ, en incarnant le déterminisme créatif positif absolu, invite chaque conscience à participer à une œuvre collective de transformation. Cet appel transcende les religions et les frontières culturelles, en reliant tous les êtres à une source commune de lumière et de vie. Le poète Khalil Gibran résumait cette idée par ces mots : « Travaillez avec amour, comme si vous construisiez une maison pour le Bien-Aimé. »
Chaque pensée, chaque action, lorsqu’alignée sur cette dynamique positive, contribue à un champ morphique global, selon les travaux de Rupert Sheldrake. Les forces du positif, en se renforçant mutuellement, créent alors des cercles vertueux, où l’énergie christique se perpétue et se multiplie.
Le Christ, par sa vie, son message et son incarnation, établit une dynamique où l’expansion, la lumière et l’amour se perpétuent sans contrainte. Ce déterminisme créatif absolu repose sur un élan universel, où chaque être humain participe à une œuvre de transformation. En suivant ce modèle, chacun peut révéler son propre potentiel divin, tout en contribuant à une harmonie collective.
Méditons ce texte de l'Évangile selon Saint Jean : « La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas saisie. »
Par Saint-Georges !
Francis Stuck
Grand Chancelier

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