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Histoire

 

L’Ordre de Saint Georges de France doit son origine à l’Ordre de Saint Georges de Russie qui fut institué par l’impératrice Catherine II le 26 novembre 1769. Ce fut la plus haute distinction militaire et chevaleresque de la grande Russie.

Nicolas II en avait décoré la ville de Verdun en 1916.
Cet Ordre honorifique a grandi pour devenir sans doute le plus prestigieux qui soit jusqu’en 1918 ou il fut dissous par Lénine arrivé au pouvoir.
Lors de son assassinat le 17 juillet 1918, le Tsar Nicolas II se départit de toutes ses décorations mais conserva celle qui sembla la plus élogieuse : la décoration de l’Ordre de Saint Georges.

Le Prince Jyouad Bey, Duc de la Maison Royale de Russie et Général des Armées en était Haut Dignitaire.
Comme nombre de "Russes Blancs", il s'enfouit de Russie.
Il se retrouva en 1946, servant avec le grade de Commandant dans un régiment de cavaliers Tcherkesses alors sous mandat français.
Son chef direct était Roger Macchia.
Ces deux hommes se jaugaient et s’estimaient.
Au bruit des armes, une profonde amitié les lia. Le Prince Jyouad Bey initia son chef direct à la Chevalerie.
Il fallut immortaliser ce lien. Le Prince demanda à Roger Macchia de servir sous la bannière de l’Ordre de Saint- Georges.
Le 03 juin 1947, ce fut la veillée des Chevaliers dans ce désert qui a vécu au souffle des croisades. Neuf siècles auparavant, l’épopée sortait magnifiée par l’obstination des Chrétiens qui par vocation et devoir allaient toujours de l’avant.
Au matin du 4 juin 1947 devant un alignement de quatre cent cavaliers et la croix plantée dans le sable, la voix du Prince Jyouad retentit :
« Roger Macchia, par Saint Georges, je te fais chevalier. »

Et l’épée par deux fois lui toucha les épaules.
Ce fut l’ovation, maintenue jusqu’alors prisonnière par la grandeur et la solennité du moment.
Bien plus tard, les événements séparèrent ces deux hommes, leur mandat terminé. Le jour de leur départ, le Prince Jyouad Bey confiait au chevalier Roger Macchia la mission de redonner vie à l’Ordre de Saint-Georges en France.
L’inquiétude habitait Roger Macchia ; elle grandit, bien au delà de son anoblissement et il se sentait de plus en plus dépositaire d’une mission.
Militaire, sur différents les fronts, il ne put reconstituer l’Ordre de Chevalerie. Il devait attendre son retour à la vie civile. En 1969, enfin libre, s’en ouvrant à ses amis, tout fut simple. Roger Macchia prononçait ces mots :
« Que vive Saint-Georges ! »
L’Ordre de Saint-Georges de France était créé.
Le premier adoubement eut lieu le 12 septembre 1970 à Mézières (France).
En tant que premier Grand Chancelier, par son sens de l’honneur, son sens de l’organisation et son dévouement il développait l’Ordre et y laissa une empreinte inoubliable. Roger Macchia décéda à Paris le 10 janvier 1990, entouré des siens et de ses Chevaliers.
Son successeur actuel est S.E. le Grand Chancelier Francis Stuck.
L’Ordre de Saint-Georges en qualité de décoration militaire sera restauré en Russie en 1994 par Boris IELTSINE et officialisé par le décret n° 1463 du Président de la Fédération de Russie daté du 8 août 2000.

L’Ordre de Saint-Georges de France s'inscrit dans le prolongement de l'Ordre de Saint-Georges aristocratique dans l'esprit de sa fondatrice, la grande Catherine II. 

Il est un Ordre à caractère militaire, chrétien et hospitalier.

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